Décryptage
COVID 19 : faites le point sur vos connaissances
Grâce au service Intox détox, vous avez pu poser toutes les questions sur le COVID 19 durant la période du confinement.
Vous avez constaté que, plus que de coutume, beaucoup d’informations circulaient sur le web, souvent contradictoires ou inexactes. AXA Prévention vous a aidé à y voir plus clair en répondant à vos interrogations dans des délais très brefs.
Aujourd’hui, sur le site, figure une somme importante de réponses. Pour vous aider de manière interactive, à retenir l’essentiel, l’association a conçu ce questionnaire classé par thématiques.
En le parcourant et en participant, vous actualisez vos connaissances et serez ainsi paré pour le déconfinement : car être bien informé, c’est être protégé.
Autour du virus
01.
Il est possible de contaminer d’autres personnes en période d’incubation.
La période d’incubation de la COVID-19 est de 5,5 jours en moyenne, mais elle peut aller jusqu’à 14 jours. Pendant cette période, la personne infectée ne présente pas de symptômes, mais elle produit du coronavirus et peut donc infecter son entourage.
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02.
Il faut un minimum de virus pour déclencher la Covid-19.
Même si cela n’a pas été démontré formellement, il est très probable qu’il faille une certaine quantité de virus pour déclencher la COVID-19. Ceci a été démontré pour d’autres infections virales : on parle alors de « dose infectieuse » ou de « dose minimale infectante » nécessaire à l’apparition de la maladie.
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03.
Le coronavirus contamine l’eau du robinet.
La COVID-19, l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2, ne s’attrape pas en buvant l’eau du robinet. Il n’y a pas de cas rapportés de contamination par l’eau ou les aliments.
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04.
Il est impossible de savoir pendant combien de temps une personne contaminée est contagieuse.
Exact !
Cela dépend de la sévérité de la maladie.
Oups !
Cela dépend de la sévérité de la maladie.
Une étude chinoise a cherché à isoler des gènes du coronavirus SARS-CoV-2 dans les fosses nasales de 191 personnes pendant et après la COVID-19. Ils les ont retrouvé pendant une moyenne de 20 jours après le début des symptômes (les valeurs s’échelonnaient entre 17 et 24 jours). Un patient en présentait encore 37 jours après le début de sa maladie.
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05.
La Covid-19 est transmissible par la sueur.
Oups !
Il n’existe aucune évidence de la présence de coronavirus contaminant dans la sueur. Ce n’est donc pas un mode de transmission.
Exact !
Il n’existe aucune évidence de la présence de coronavirus contaminant dans la sueur. Ce n’est donc pas un mode de transmission.
Attention, la pratique d’un sport se traduit par une intensification de la respiration qui peut projeter des gouttelettes contaminantes bien au-delà de la distance de 1 mètre. Les fédérations sportives proposent une distance d’au moins 10 mètres entre des marcheurs, par exemple.
Pour cette raison, il faudra également rester prudent lorsque les salles de sport rouvriront : la contamination semble plus facile dans les lieux fermés. Il est probable que les cours en salle de type aérobic ou autres restent interdits pendant longtemps, non pas à cause de la sueur mais pour éviter la projection de microgouttelettes contaminantes dans l’atmosphère confinée des salles de sport.
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06.
Le coronavirus responsable de la Covid-19 est présent dans le sperme.
Exact !
Oui, mais on ne sait pas si ce sont des virus capables d’infecter une autre personne.
Oups !
Oui, mais on ne sait pas si ce sont des virus capables d’infecter une autre personne.
Une étude récente a retrouvé des traces de coronavirus SARS-CoV-2 (responsable de la COVID-19) dans le sperme d’hommes malades ou convalescents. Ceci n’est pas surprenant. En effet, certaines cellules présentes dans les testicules portent à leur surface le récepteur sur lequel le coronavirus se fixe pour infecter une cellule (le récepteur ACE2).
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Les facteurs de risques
07.
Le surpoids et l’obésité peuvent rendre une personne plus vulnérable aux complications de la Covid-19.
Exact ! ?
Seulement l’obésité sévère avec un IMC supérieur ou égal à 40 kg/m2.
Oups ! ?
Surtout l’obésité sévère avec un IMC supérieur ou égal à 40 kg/m2.
Avec l’expérience de la Chine et de tous les pays touchés massivement par le coronavirus SARS-CoV-2, il est possible désormais d’identifier les facteurs de risque qui augmentent le risque de souffrir de complications graves de la COVID-19.
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08.
Les personnes du groupe sanguin O ont moins de risque d’être contaminées.
Exact ! ?
Il semblerait, en tout cas en Chine.
Oups ! ?
Il semblerait, en tout cas en Chine.
Une étude chinoise récente, très médiatisée, a comparé les pourcentages des différents groupes sanguins chez 2173 patients atteints de COVID-19 avec ceux de 3694 personnes non-malades, dans les mêmes hôpitaux.
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09.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont dangereux en période de Covid-19.
Oups ! ?
Non. Mais consultez votre médecin en cas de symptômes d’infection respiratoire.
Exact ! ?
Non. Mais consultez votre médecin en cas de symptômes d’infection respiratoire.
Il n’est pas scientifiquement prouvé que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, ibuprofène, kétoprofène, diclofénac, etc.) aggravent la COVID-19. La mise en garde du Ministre des affaires sociales et de la santé sur l’usage des AINS dans le cadre de la COVID-19 faisait suite à la circulation d’un message en ce sens qui, supposément, émanait d’un médecin d’un service de réanimation toulousain. Le message était un faux démenti depuis par le CHU en question.
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10.
Les personnes asthmatiques doivent arrêter leur traitement pendant l’épidémie.
Oups ! ?
En aucun cas il ne faut arrêter les traitements de fond de l’asthme.
Exact ! ?
En aucun cas il ne faut arrêter les traitements de fond de l’asthme.
Selon les autorités sanitaires, parmi les facteurs de risque qui augmentent le risque de souffrir de complications graves de la COVID-19, il y a « l’insuffisance respiratoire chronique sous oxygénothérapie, l’asthme, la mucoviscidose ou toute pathologie chronique respiratoire. »
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11.
Le rhume des foins rend plus vulnérable face au coronavirus.
Le rhume des foins (allergie saisonnière liée au pollen) ne fait pas partie des maladies qui augmentent le risque de formes sévères de COVID-19. Les personnes qui en souffrent ne sont donc pas plus vulnérables face au coronavirus.
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12.
Les personnes qui ont eu une pneumopathie sont plus à risque.
Exact !
Oui, en cas de séquelles chroniques.
Oups !
Oui, en cas de séquelles chroniques.
Avec l’expérience de la Chine et de tous les pays touchés massivement par le coronavirus SARS-CoV-2, il est possible désormais d’identifier les facteurs de risque qui augmentent le risque de souffrir de complications graves de la COVID-19.
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Les gestes barrières
13.
Cuire un aliment permet de détruire le coronavirus.
Exact !
Si vous nous demandez si la chaleur tue le coronavirus responsable de la COVID-19, par exemple lorsqu’on cuit un aliment, la réponse est oui.
Oups !
Si vous nous demandez si la chaleur tue le coronavirus responsable de la COVID-19, par exemple lorsqu’on cuit un aliment, la réponse est oui.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a précisé dans un avis que l’exposition du virus à 63°C pendant 4 minutes (la température utilisée en liaison chaude de restauration des aliments) suffisait à détruire le virus. Les températures plus élevées sont bien sûr encore plus efficaces.
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14.
Il faut laver ses fruits et légumes crus avant de les consommer.
Exact !
Il suffit de laver les fruits et légumes avant de les consommer crus.
Oups !
Il suffit de laver les fruits et légumes avant de les consommer crus.
Dans un avis publié le 11 mars 2020, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) aborde la question de la transmission du coronavirus SARS-CoV-2 par les aliments.
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15.
Il faut tout désinfecter chez soi pour lutter contre la Covid-19.
Oups !
Non, il suffit de respecter une bonne hygiène du domicile.
Exact !
Non, il suffit de respecter une bonne hygiène du domicile.
Même si l’hygiène est essentielle dans la prévention du coronavirus responsable de la COVID-19, il ne faut pas tomber dans l’excès. « Tout désinfecter » chez soi est une tâche impossible.
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16.
Pour éviter de ranger des produits surgelés contaminés dans son congélateur, il suffit de laver les emballages rapidement avec une éponge imbibée d’eau savonneuse.
Le froid conserve les virus. Pour éviter de ranger des produits surgelés contaminés dans son congélateur, il suffit de laver les emballages rapidement avec une éponge imbibée d’eau savonneuse, puis de les essuyer avec du papier absorbant avant de les ranger.
Et de se laver les mains une fois l’opération terminée.
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17.
Il est efficace de plonger fruits et légumes dans une solution de bicarbonate de soude pour éliminer le coronavirus.
Le bicarbonate de soude, comme le vinaigre blanc, ne détruit pas le coronavirus. Selon les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), il est préférable d’utiliser un bain d’eau savonneuse (ou de les frotter avec une éponge imbibée d’eau savonneuse). Le savon dissout l’enveloppe qui protège le coronavirus et le détruit rapidement.
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Les masques
18.
Un masque chirurgical peut être utilisé plusieurs fois
Oups !
Ils sont à usage unique.
Exact !
Ils sont à usage unique.
Les masques chirurgicaux (ceux qui sont en papier, plissés, non jointifs avec le visage) sont destinés à être à usage unique et c’est ainsi qu’il faudrait les utiliser. Ils sont à jeter après 4 heures de port continu.
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19.
Il est possible de faire son masque avec un filtre à café.
La capacité de protection des filtres à café vis-à-vis du coronavirus SARS-CoV-2 n’a jamais été évaluée scientifiquement. Ils ne doivent donc pas être utilisés à cette fin.
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20.
Mettre un masque au dessus de la vapeur d’eau à 100°C pendant 5 minutes suffit à détruire le coronavirus.
Il n’existe aucune étude prouvant que cette technique élimine le coronavirus d’un masque déjà porté, ni pour les masques FFP2 (bec de canard), ni pour les masques chirurgicaux (plissés), ni pour les masques en tissu.
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21.
Il est possible de laver son masque avec le reste du linge
Exact !
Oui, contrairement à des informations qui circulent.
Oups !
Oui, contrairement à des informations qui circulent.
Les informations qui circulent sur l’entretien des masques en tissu qui seront portés après le déconfinement sont souvent alarmistes, y compris celles données par le gouvernement.
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Bravo, vous êtes parfaitement informé !
En période de crise, il est plus que jamais important de vérifier ce que nous lisons sur internet et les réseaux sociaux...
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