Tout d’abord, rappelons que les fours à micro-ondes fonctionnent grâce à des ondes électromagnétiques qui sont calibrées pour agiter les molécules d’eau contenues dans les aliments. Cette agitation crée de la friction entre ces molécules et donc de la chaleur à l’intérieur de l’aliment.
Les ondes des fours ne sont pas dangereuses, même en cas de petites fuites pour cause d’un joint d’étanchéité vieillissant ou abimé. Pour les personnes cardiaques qui en sont équipées, les stimulateurs cardiaques modernes sont protégés de l’influence de ces ondes, pour peu qu’elles restent dans les seuils autorisés.
Concernant les aliments préparés dans ces fours, ils ne sont pas une source d’ondes, celles-ci cessent à l’arrêt du cycle de chauffage. Reste la question de la fuite de substances chimiques contenues dans les emballages et récipients et qui viendraient se mélanger aux aliments.
En 2015, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié une mise en garde à ce sujet. En particulier, concernant les barquettes alimentaires en polypropylène (très fréquentes), les essais menés dans trois conditions de réchauffage (température ambiante, chauffage au four à micro-ondes en suivant les préconisations du fabricant et chauffage en conditions poussées) ont révélé la présence de POSH (oligomères de polyoléfines constitués de chaînes hydrocarbonées saturées, des substances hydrocarbures utilisées dans les plastiques) dans plusieurs échantillons conservés à température ambiante. Leur teneur augmente lors du réchauffage, et notamment dans le cas d’un réchauffage poussé (température plus élevée et durée allongée).
En l’absence de données de sécurité sur ses substances, l’Anses recommande donc aux consommateurs de suivre scrupuleusement les recommandations des fabricants (puissance et durée de cuisson) indiquées sur les emballages alimentaires, un réchauffage poussé augmentant le risque de migration des substances. L’Anses recommande également d’éviter d’utiliser des emballages abîmés ou présentant des traces d’usure.
Pour bien utiliser son four à micro-ondes, l’Anses recommande également de :
La mise en garde de l’Anses, 2015.
https://www.anses.fr/fr/content/emballages-alimentaires-un-r%C3%A9chauffage-%C3%A0-puissance-trop-%C3%A9lev%C3%A9e-augmente-le-risque-de
Un document du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail sur la sécurité des fours à micro-ondes, 2018.
https://www.cchst.ca/oshanswers/phys_agents/microwave_ovens.html
Un article sur l’efficacité et la sécurité des fours à micro-ondes pour les aliments des enfants, écrit par des pédiatres, 2016.
http://www.pediatre-online.fr/alimentation/cuisson-au-micro-ondes-efficacite-et-securite/
Les ondes des fours ne sont pas dangereuses, même en cas de petites fuites pour cause d’un joint d’étanchéité vieillissant ou abimé. Pour les personnes cardiaques qui en sont équipées, les stimulateurs cardiaques modernes sont protégés de l’influence de ces ondes, pour peu qu’elles restent dans les seuils autorisés.
Concernant les aliments préparés dans ces fours, ils ne sont pas une source d’ondes, celles-ci cessent à l’arrêt du cycle de chauffage. Reste la question de la fuite de substances chimiques contenues dans les emballages et récipients et qui viendraient se mélanger aux aliments.
En 2015, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié une mise en garde à ce sujet. En particulier, concernant les barquettes alimentaires en polypropylène (très fréquentes), les essais menés dans trois conditions de réchauffage (température ambiante, chauffage au four à micro-ondes en suivant les préconisations du fabricant et chauffage en conditions poussées) ont révélé la présence de POSH (oligomères de polyoléfines constitués de chaînes hydrocarbonées saturées, des substances hydrocarbures utilisées dans les plastiques) dans plusieurs échantillons conservés à température ambiante. Leur teneur augmente lors du réchauffage, et notamment dans le cas d’un réchauffage poussé (température plus élevée et durée allongée).
En l’absence de données de sécurité sur ses substances, l’Anses recommande donc aux consommateurs de suivre scrupuleusement les recommandations des fabricants (puissance et durée de cuisson) indiquées sur les emballages alimentaires, un réchauffage poussé augmentant le risque de migration des substances. L’Anses recommande également d’éviter d’utiliser des emballages abîmés ou présentant des traces d’usure.
Pour bien utiliser son four à micro-ondes, l’Anses recommande également de :
- toujours vérifier avant utilisation que le récipient est compatible avec un usage au four à micro-ondes (présence d’une indication du fabricant) et en bon état ;
- ne pas recycler d’emballages à usage unique en récipients micro-ondables (par exemple, la réutilisation d’une barquette alimentaire) ;
- privilégier un temps de réchauffage long mais à faible puissance (par exemple, préférer 2 minutes à 650 W plutôt que 50 secondes à 1270 W), notamment en l’absence de consignes précises sur l’emballage d’un aliment.
La mise en garde de l’Anses, 2015.
https://www.anses.fr/fr/content/emballages-alimentaires-un-r%C3%A9chauffage-%C3%A0-puissance-trop-%C3%A9lev%C3%A9e-augmente-le-risque-de
Un document du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail sur la sécurité des fours à micro-ondes, 2018.
https://www.cchst.ca/oshanswers/phys_agents/microwave_ovens.html
Un article sur l’efficacité et la sécurité des fours à micro-ondes pour les aliments des enfants, écrit par des pédiatres, 2016.
http://www.pediatre-online.fr/alimentation/cuisson-au-micro-ondes-efficacite-et-securite/
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.