Certaines personnes ont du mal à les digérer.

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Dans les conseils nutritionnels donnés aux personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable ou de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique), la tomate est en général peu mentionnée. Parfois, on met en garde les personnes concernées contre le fait qu’elles soient acides et que l’on mange leur peau.
La peau des fruits (la tomate est un fruit) est composée de fibres insolubles qui sont parfois difficiles à digérer par les personnes qui souffrent d’intestin irritable et par les personnes âgées. Il est facile de peler les tomates, soit en les pochant rapidement dans l’eau bouillante, soit en les épluchant avec un couteau économe adapté aux tomates.
L’acidité de la pulpe de tomate peut parfois irriter l’estomac (brûlures) ou les intestins. Dans la cuisine, on peut la réduire en ajoutant un peu de bicarbonate de soude aux plats à base de tomate (attention, le bicarbonate de soude sale, il faut en tenir compte).
En Provence, la tradition dit que les graines de tomate sont difficiles à digérer et celles-ci sont systématiquement éliminées lors de la préparation culinaire.
En conclusion, c’est à chacun de mesurer sa sensibilité aux tomates et de tester les diverses techniques visant à réduire ses éventuels effets négatifs sur la digestion.
 
Sources
« Syndrome de l’intestin irritable : les bons réflexes », Assurance maladie
« Régimes et syndrome de l’intestin irritable », Association française de formation médicale continue en hépato-gastro-entérologie
Attention Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.

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