Partager cet article
À l’inverse des rayons X ou de la radioactivité, les radiofréquences (ondes) des téléphones portables ne peuvent ni rompre les liaisons chimiques des molécules ni causer d’ionisation dans le corps humain. Dans le cadre de la téléphonie, leur puissance est telle qu’elles sont rapidement arrêtées par la peau et les organes, mais aussi par l’air (donc la distance entre l’appareil et l’utilisateur). À court terme, un certain nombre d’études ont recherché les effets des radiofréquences sur l’activité électrique du cerveau, les fonctions intellectuelles, le sommeil, le rythme cardiaque et la pression artérielle, sans montrer d’effets néfastes. La plus grande étude épidémiologique à ce jour, INTERPHONE, coordonnée dans 13 pays par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC, en lien avec l’OMS), n’a montré aucune augmentation du risque de gliome ou de méningiome (deux types de cancer du cerveau) en relation avec l’utilisation d’un téléphone mobile sur une période supérieure à 10 ans.
 
Attention Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.

Une réponse gratuite en 48h Notre expert vous répond

Je pose ma question

Les plus lus sur Intox Détox