L’huile d’olive contient peu d’acides gras saturés (environ 15 %), ceux qui contribuent à l’excès de cholestérol. Donc la consommation d’huile d’olive, en salade ou en cuisson, n’a que peu d’effets sur le taux sanguin de « mauvais » cholestérol (le cholestérol LDL), en tout cas bien moins que le beurre ou le saindoux.
De plus, l’huile d’olive est riche en acides gras monoinsaturés qui augmentent le taux sanguin de « bon » cholestérol (le cholestérol HDL qui protège les vaisseaux sanguins). De plus, les acides gras monoinsaturés préviennent l’oxydation du « mauvais » cholestérol et réduisent le risque de développer certaines maladies cardiovasculaires.
Cela étant dit, l’huile d’olive, comme toutes les huiles, est composé à 100 % de lipides (graisses) et, en excès, elle peut contribuer à la prise de poids, comme tous les lipides. Il est donc préférable d’en consommer avec modération, comme pour tous les aliments gras.
Sources
La composition de l’huile d’olive, Anses, 2024
Un article de la Fédération française de cardiologie sur l’huile d’olive, 2021