L’acide palmitoléique, un acide gras mono-insaturé oméga-7, est synthétisé par notre organisme (dans sa forme « cis ») et présent dans notre alimentation (par exemple les graisses issues du lait dans sa forme « trans »). C’est un acide gras présent en grande quantité dans notre corps, en particulier dans les graisses et le foie. Récemment, des scientifiques ont proposé qu’il agisse comme une lipokine, c’est-à-dire une substance régulant le métabolisme des graisses dans l’organisme.
Les études portant sur ses effets sur l’accumulation ou la perte de graisses sont contradictoires et l’acide palmitoléique s’avère une substance difficile à cerner. Ses effets semblent varier fortement selon si l’on étudie les rats ou les humains, ce qui complique la recherche. De plus, la forme « cis » et la forme « trans » ne semblent pas avoir les mêmes effets sur le corps humain.
Dans le contexte du contrôle du poids, les données sont difficiles à analyser. Sa concentration sanguine est élevée chez les personnes obèses, en particulier celles qui présentent une obésité abdominale (ventre). Lors de régime amaigrissant, il semble que les personnes obèses qui ont le moins d’acide palmitoléique dans leur sang au début du régime sont celles qui perdront le plus de poids. Mais les personnes qui ne sont pas en surpoids semblent avoir des concentrations sanguines d’acide palmitoléique « trans » plus élevées que les personnes en surpoids ! Pour l’instant, la confusion règne sur la fonction de l’acide palmitoléique dans la perte ou la prise de masse graisseuse.
La seule propriété sur laquelle toutes les études semblent concorder concerne le risque de diabète de type 2 : une concentration sanguine d’acide palmitoléique élevée semble associée à un risque plus faible de développer cette forme de diabète (grâce à une meilleure sensibilité à l’insuline). Ce qui est étrange lorsqu’on sait que l’obésité est un facteur de risque pour ce diabète.
En conclusion, la recherche sur l’acide palmitoléique en est à ses balbutiements et il est trop tôt pour se prononcer sur un éventuel intérêt dans la prise ou la perte de poids. Dans tous les cas, la prise de compléments alimentaires riches en acide palmitoléique semble avoir peu d’intérêt puisque nous en produisons de grandes quantités (essentiellement « cis » et un peu « trans ») et que notre alimentation nous en apporte (par exemple dans les graisses du lait).
Sources
Une synthèse des connaissances actuelles sur l’acide palmitoléique
Deux autres articles sur les liens entre acide palmitoléique et métabolisme des graisses :
https://eprints.soton.ac.uk/414390/1/Palmitoleic_review_FINAL_Revised3.pdf
https://www.researchgate.net/profile/Alex_Rafacho2/publication/286445162_Implications_of_Palmitoleic_Acid_Palmitoleate_On_Glucose_Homeostasis_Insulin_Resistance_and_Diabetes/links/5ac4f2650f7e9b0233a8fc67/Implications-of-Palmitoleic-Acid-Palmitoleate-On-Glucose-Homeostasis-Insulin-Resistance-and-Diabetes.pdf
Les études portant sur ses effets sur l’accumulation ou la perte de graisses sont contradictoires et l’acide palmitoléique s’avère une substance difficile à cerner. Ses effets semblent varier fortement selon si l’on étudie les rats ou les humains, ce qui complique la recherche. De plus, la forme « cis » et la forme « trans » ne semblent pas avoir les mêmes effets sur le corps humain.
Dans le contexte du contrôle du poids, les données sont difficiles à analyser. Sa concentration sanguine est élevée chez les personnes obèses, en particulier celles qui présentent une obésité abdominale (ventre). Lors de régime amaigrissant, il semble que les personnes obèses qui ont le moins d’acide palmitoléique dans leur sang au début du régime sont celles qui perdront le plus de poids. Mais les personnes qui ne sont pas en surpoids semblent avoir des concentrations sanguines d’acide palmitoléique « trans » plus élevées que les personnes en surpoids ! Pour l’instant, la confusion règne sur la fonction de l’acide palmitoléique dans la perte ou la prise de masse graisseuse.
La seule propriété sur laquelle toutes les études semblent concorder concerne le risque de diabète de type 2 : une concentration sanguine d’acide palmitoléique élevée semble associée à un risque plus faible de développer cette forme de diabète (grâce à une meilleure sensibilité à l’insuline). Ce qui est étrange lorsqu’on sait que l’obésité est un facteur de risque pour ce diabète.
En conclusion, la recherche sur l’acide palmitoléique en est à ses balbutiements et il est trop tôt pour se prononcer sur un éventuel intérêt dans la prise ou la perte de poids. Dans tous les cas, la prise de compléments alimentaires riches en acide palmitoléique semble avoir peu d’intérêt puisque nous en produisons de grandes quantités (essentiellement « cis » et un peu « trans ») et que notre alimentation nous en apporte (par exemple dans les graisses du lait).
Sources
Une synthèse des connaissances actuelles sur l’acide palmitoléique
Deux autres articles sur les liens entre acide palmitoléique et métabolisme des graisses :
https://eprints.soton.ac.uk/414390/1/Palmitoleic_review_FINAL_Revised3.pdf
https://www.researchgate.net/profile/Alex_Rafacho2/publication/286445162_Implications_of_Palmitoleic_Acid_Palmitoleate_On_Glucose_Homeostasis_Insulin_Resistance_and_Diabetes/links/5ac4f2650f7e9b0233a8fc67/Implications-of-Palmitoleic-Acid-Palmitoleate-On-Glucose-Homeostasis-Insulin-Resistance-and-Diabetes.pdf
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.