Non et ils peuvent être dangereux.

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Désolé d’annoncer de mauvaises nouvelles, mais les brûle-graisses… n’existent pas. Censés augmenter la dépense énergétique au détriment des graisses accumulées, aucun n’a jamais prouvé de bénéfices à des doses tolérables par notre corps.
Les substances végétales supposées augmenter le métabolisme de base ou réduire l’appétit  (caféine, synéphrine, éphédrine, etc.) sont toxiques aux doses nécessaires pour obtenir un effet (cas de la caféine), voire toxiques tout court (cas de la synéphrine et de l’éphédrine, des coupe-faim, qui sont à l’origine d’accidents cardiaques). Comme le tabac qui, certes, réduit l’appétit mais expose aux maladies cardiovasculaires et aux cancers.
Les substances censées empêcher les matières grasses d’être absorbées par l’intestin (par exemple le chitosane) n’apportent aucun bénéfice aux doses tolérables.
Pour rappel, le seul moyen avéré de brûler les graisses est de réduire le nombre de calories ingérées chaque jour en associant cette mesure avec une activité physique régulière (pour éviter que les calories en manque soient puisées dans les muscles plutôt que dans la graisse). Réduire sa consommation de calories, c’est d’abord réduire sa consommation d’aliments gras et sucrés et de boissons alcoolisées.
De plus, éviter les pics d’insuline dans le sang (suite à la consommation d’aliments et boissons sucrés) contribue à réduire le stockage des calories sous forme de graisses. Éviter les boissons sucrées, ne pas grignoter entre le repas, se passer des confiseries, réduire sa consommation d’aliments sucrés... autant de moyens de prévenir les pics d’insuline.
Enfin, la consommation quotidienne d’une quantité de fibres suffisante (dans les fruits, les légumes et les céréales complètes) contribue également au contrôle du poids.
En conclusion, pas de substances miracles mais un véritable effet d’une alimentation équilibrée et modérée en quantité. Et attention aux produits dangereux vendus en ligne !
 
Sources
 La mise en garde de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) sur la synéphrine.
La mise en garde récente de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) sur deux brûleurs de graisse vendus en ligne.
Le rapport de l’Anses sur les compléments alimentaires destinés aux sportifs (dont les brûle-graisses).
Attention Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.

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