En France, le dépistage organisé du cancer du côlon se fait à partir d’un test de recherche du sang dans les selles, le test dit « immunologique ». Dans d’autres pays, par exemple, les États-Unis, ce dépistage se fait par coloscopie. Cette méthode n’a pas été retenue par les autorités de santé françaises et européennes car elle est chère et expose à un risque de complications qui est certes très faible (moins de 2 % des examens) mais pas nul.
Néanmoins, pour certaines personnes, le test immunologique ne s’applique pas et le dépistage du cancer colorectal doit être fait par coloscopie. Ce sont :
- les personnes qui ont des symptômes pouvant évoquer ce type de cancer ;
- les personnes ont fait un test de recherche de sang dans les selles qui s’est révélé positif ;
- les personnes qui ont déjà eu un cancer colorectal ;
- les personnes chez qui ont a déjà enlevé plusieurs polypes de la paroi du côlon/rectum (ou un seul polype d’un diamètre supérieur à 1 cm) ;
- les personnes dont un apparenté du 1er degré (parents, frères et sœurs, enfants) a eu un cancer colorectal ou un adénome de plus d'un centimètre ;
- les personnes qui souffrent de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn).
Sources
Le document de la Haute autorité de santé (HAS) sur l’usage de la coloscopie dans le cadre du dépistage du cancer colorectal
https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2017-06/dir71/fiche_memo_ccr.pdf
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