Le bicarbonate de soude est redevenu populaire dans les foyers français comme produit ménager ou pour les soins du corps, parfois sans preuve d’efficacité.
Des informations circulent en particulier sur son intérêt pour la santé des cheveux et du cuir chevelu. Elles proviennent essentiellement de sites américains où le bicarbonate de soude (« baking soda » en anglais) fait partie de ce que les Américains appellent la méthode « no poo » (« plus de résidus collants »), destinée à nettoyer les cheveux et le cuir chevelu des résidus des shampooings, après-shampooings et autres baumes capillaires. Dans cette méthode, le bicarbonate de soude est utilisé comme shampooing, parfois en alternance avec le vinaigre de cidre.
Aucune étude clinique n’a montré de bénéfice en ce qui concerne l’utilisation de bicarbonate de soude comme shampooing, ni sur la qualité des cheveux, ni sur la prévention de leur chute. Par contre, des témoignages négatifs ont été reporté sur internet par des utilisatrices. Le bicarbonate de soude possède un pH très basique (9) alors que le pH du cuir chevelu est de 5,5 et celui des cheveux de 3,7. L’utilisation du bicarbonate de soude comme shampooing semble efficace pour enlever le sébum sur les cheveux et le cuir chevelu, mais au prix d’une agression en terme de pH. Après plusieurs applications, le cuir chevelu peut présenter des irritations et les cheveux devenir cassants.
De plus, un pH basique favorise les frottements entre les cheveux en modifiant la quantité de charges négatives (électricité statique) à leur surface. Selon les chercheurs, il est préférable d’utiliser un shampooing légèrement acide pour avoir des cheveux en meilleure santé et plus faciles à coiffer. Nos grands-mères se rinçaient les cheveux avec un jus de citron.
Utiliser le bicarbonate de soude comme shampooing ne semble donc pas une très bonne idée.
Sources
Un article scientifique sur l’influence du pH des shampooings sur l’état des cheveux
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4158629/
Des informations circulent en particulier sur son intérêt pour la santé des cheveux et du cuir chevelu. Elles proviennent essentiellement de sites américains où le bicarbonate de soude (« baking soda » en anglais) fait partie de ce que les Américains appellent la méthode « no poo » (« plus de résidus collants »), destinée à nettoyer les cheveux et le cuir chevelu des résidus des shampooings, après-shampooings et autres baumes capillaires. Dans cette méthode, le bicarbonate de soude est utilisé comme shampooing, parfois en alternance avec le vinaigre de cidre.
Aucune étude clinique n’a montré de bénéfice en ce qui concerne l’utilisation de bicarbonate de soude comme shampooing, ni sur la qualité des cheveux, ni sur la prévention de leur chute. Par contre, des témoignages négatifs ont été reporté sur internet par des utilisatrices. Le bicarbonate de soude possède un pH très basique (9) alors que le pH du cuir chevelu est de 5,5 et celui des cheveux de 3,7. L’utilisation du bicarbonate de soude comme shampooing semble efficace pour enlever le sébum sur les cheveux et le cuir chevelu, mais au prix d’une agression en terme de pH. Après plusieurs applications, le cuir chevelu peut présenter des irritations et les cheveux devenir cassants.
De plus, un pH basique favorise les frottements entre les cheveux en modifiant la quantité de charges négatives (électricité statique) à leur surface. Selon les chercheurs, il est préférable d’utiliser un shampooing légèrement acide pour avoir des cheveux en meilleure santé et plus faciles à coiffer. Nos grands-mères se rinçaient les cheveux avec un jus de citron.
Utiliser le bicarbonate de soude comme shampooing ne semble donc pas une très bonne idée.
Sources
Un article scientifique sur l’influence du pH des shampooings sur l’état des cheveux
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4158629/
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.