Les personnes qui sont confinées ensemble peuvent continuer à avoir des relations sexuelles en période de COVID-19. Par contre, les partenaires qui ne partagent pas leur confinement n’ont pas le droit de sortir de chez eux pour se rendre chez leur conjoint. Cette option n’est pas prévue dans l’attestation de déplacement dérogatoire.
Par ailleurs, certains infectiologues font valoir que l’on ne dispose pas de recul sur les éventuels effets d’un épisode de COVID-19 sur un début de grossesse (les données sur les grossesses avancées sont rassurantes). En effet, certains virus, par exemple celui de la rubéole, sont connus pour leurs effets toxiques sur l’embryon au cours des premières semaines de grossesse. Mais, à l’heure actuelle, cela reste de la spéculation théorique.
Par contre, les effets négatifs de la chloroquine et l’hydroxychloroquine sur la grossesse sont bien documentés et les personnes qui prennent ces traitements doivent mettre en œuvre une forme de contraception efficace, les femmes comme les hommes, pendant le traitement et pendant les 8 mois suivant la fin du traitement.
Sources
« Informations pour les femmes enceintes – Coronavirus (COVID-19) », Santé Canada, 24 mars 2020
« Questions-Réponses sur la COVID-19, la grossesse, l’accouchement, l’allaitement », Organisation mondiale de la santé, 18 mars 2020
« Fiche d’identité de l’hydroxychloroquine – Plaquenil », Agence nationale de sécurité sanitaire des médicaments et des produits de santé (ANSM), 30 novembre 2015
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