La question de l’évaluation d’un régime végétarien (que nous supposerons équilibré et diversifié, pour éviter les cas extrêmes) est une question difficile. En effet, les études les plus sérieuses sur le sujet ont suivi les habitudes alimentaires et la santé de centaines de milliers de personnes sur plusieurs années, et ont comparé le nombre de maladies déclarées selon ces habitudes.
Montrer que les personnes végétariennes sont moins sujettes aux maladies cardiovasculaires (ce qui a été constaté dans plusieurs études) ne signifie pas forcément que le régime végétarien est responsable de ce bénéfice, seul ou en partie. En effet, il a également été montré que les personnes végétariennes sont plus soucieuses de leur santé en général : elles sont moins nombreuses à fumer, elles ont un niveau d’activité physique moyen plus élevé, etc. Donc on pourrait tout aussi bien dire que le régime végétarien n’est que le marqueur aux effets neutres d’une attitude plus générale qui protège la santé.
Montrer que les personnes végétariennes sont moins sujettes aux maladies cardiovasculaires (ce qui a été constaté dans plusieurs études) ne signifie pas forcément que le régime végétarien est responsable de ce bénéfice, seul ou en partie. En effet, il a également été montré que les personnes végétariennes sont plus soucieuses de leur santé en général : elles sont moins nombreuses à fumer, elles ont un niveau d’activité physique moyen plus élevé, etc. Donc on pourrait tout aussi bien dire que le régime végétarien n’est que le marqueur aux effets neutres d’une attitude plus générale qui protège la santé.
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.