Seulement si l’on en consomme de grandes quantités.

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Le poivre noir (Piper nigrum) contient une substance, la pipérine, qui est à l’origine de son piquant. C’est cette substance, irritante, qui nous fait éternuer lorsque nous respirons du poivre par mégarde.

Parce que la pipérine est une substance irritante qui n’est pas modifiée par la digestion, consommer trop de poivre expose à une irritation de l’ensemble du tube digestif, de la bouche à l’anus : œsophagite, gastrite (et risque d’ulcère), colite et inflammation du rectum (hémorroïdes).

Ainsi, à l’instar des piments (qui, eux, contiennent une autre substance irritante, la capsaïcine), les personnes qui souffrent de brûlures d’estomac, de reflux gastro-œsophagiens, de syndrome du côlon irritable ou d’hémorroïdes devraient être prudentes quant à leur consommation de poivre noir.

Des études chez la souris ont montré que le poivre noir, en grandes quantités, peut être mortel mais il s’agit là de doses qui, ramenées à l’espèce humaine, équivaudrait à ingérer de très grandes quantités de poivre.

 

Sources

 

Un blog intéressant sur les poivres dans leur grande diversité

Une étude de la toxicité du poivre chez les souris, rats et hamsters, 1983

Attention Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.

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