Réalité.

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Depuis 30 ans, de très nombreuses études ont confirmé que l’exercice physique, mené avec une intensité et une durée suffisantes, stimule la production d’une endorphine, l’endorphine béta, par le cerveau. Cette sécrétion d’endorphine dans le sang réduit la douleur provoquée par l’effort, améliore la résistance des muscles aux lactates (responsables des crampes) et provoque un état légèrement euphorique. Par contre, un entraînement physique trop intensif nuit à la production de cette béta endorphine.
Contrairement à ce qu’on peut lire dans la presse grand public, la dépendance à l’activité physique, réelle chez certains sportifs, ne semble pas due à cette sécrétion d’endorphine et à un éventuel effet de manque provoqué par l’arrêt de l’activité physique.
Les endorphines ne sont pas les seules substances psychoactives qui sont sécrétées pendant le sport. C’est également le cas de la dopamine et de la sérotonine, deux messagers chimiques qui provoquent également une sensation de bien-être. Pour toutes ces raisons, et probablement d’autres qui restent à découvrir, la pratique régulière d’une activité physique ou d’un sport exerce un effet positif sur le moral. Pour les personnes anxieuses ou dépressives, l’activité physique fait même partie de la prise en charge thérapeutique.
 
Sources
« Les effets de l’activité physique sur le moral », Axa Prévention
Deux articles scientifiques sur la sécrétion d’endorphines pendant le sport
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1553453/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9257407/
Une étude sur la dépendance au sport et les endorphines
Attention Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.

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