Peut-être, pour contrôler le poids et prévenir le diabète de type 2.

Partager cet article
 
Ces dernières années, plusieurs études scientifiques ont été publiées sur les effets de ce que ces études appellent le « jeûne intermittent » ou le « jeûne circadien ». Ce type de jeûne consiste à respecter tous les jours un intervalle de temps sans prise alimentaire dont la durée varie, selon les études, entre 14 et 16 heures. Dans la plupart des études, ce jeûne avait lieu l’après-midi et la nuit. Le plus souvent, ces études étaient menées chez des personnes en surpoids ou obèses.
Il est difficile de synthétiser les résultats de ces études en quelques lignes. Pour simplifier, le jeûne intermittent aurait un effet positif sur le contrôle du poids, réduirait la pression artérielle, diminuerait le taux d’insuline dans le sang, améliorerait la sensibilité des cellules à l’insuline (et donc préviendrait le diabète de type 2) et, peut-être, réduirait les symptômes des maladies inflammatoires chroniques. Ces bénéfices seraient observés même chez les personnes dont le poids ne varie pas lors de jeûne intermittent.
Pourtant, certains nutritionnistes relativisent ces effets positifs. Tout d’abord parce que ce jeûne est difficile à respecter sur la durée (la sensation de faim est parfois intolérable), ensuite parce qu’il nuit à la vie sociale de celles et ceux qui le respectent, et enfin parce que ce jeûne ne respecte pas les recommandations nutritionnelles. Celles-ci sont de répartir les 3 repas tout au long la journée et de faire un petit-déjeuner complet.
Ce qui est certain, c’est que le jeûne intermittent ne s’adresse qu’aux adultes en bonne santé. Chez les personnes diabétiques, par exemple, le fait de sauter le petit-déjeuner a des conséquences négatives sur le contrôle de la glycémie tout au long de la journée. De la même manière, les femmes enceintes ou qui allaitent, comme les personnes anorexiques ou boulimiques, ne devraient jamais pratiquer le jeûne intermittent.
Dans tous les cas, la pratique du jeûne intermittent devrait se faire sous contrôle médical et respecter les recommandations en termes d’équilibre alimentaire.
 
Sources
Une étude des effets du jeûne intermittent chez les hommes obèses, 2018
Une étude sur les effets du jeûne intermittent sur la tension artérielle et le risque cardiovasculaire chez l’homme, 2019
Une étude sur les effets négatifs de la suppression du petit-déjeuner chez les personnes diabétiques, 2017
Attention Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.

Une réponse gratuite en 48h Notre expert vous répond

Je pose ma question

Les plus lus sur Intox Détox