l’obésité et les complications cardiovasculaires.
Le sirop d’agave est riche en inuline, une substance qui est transformée en fructose et en glucose par un procédé chimique ou par fermentation. Selon sa provenance et la manière dont le jus est traité, le sirop d’agave contient des proportions variables de glucose et de fructose, le sucre des fruits. En règle générale, il est considérablement plus riche en fructose qu’en glucose (avec 50 à 90 % de fructose, il est à peu près aussi riche en fructose que le miel).
Dans sa composition, le sirop d’agave est similaire aux sirops de maïs ou de glucose-fructose qui sont devenus extrêmement fréquents dans les aliments industriels, pour leur pouvoir sucrant, mais également pour leur aptitude à éviter le dessèchement des aliments.
Il y a quelques années, le fructose a fait l’objet d’un engouement dans le monde de la nutrition, en particulier chez les sportifs. En effet, l’ingestion de fructose augmente moins brutalement la glycémie (le taux de sucre dans le sang) que le sucre blanc. Du coup, il semblait un bon candidat pour une source d’énergie plus durable pour l’effort physique.
Malheureusement, des études épidémiologiques ont clairement montré un lien entre la consommation de boissons riches en fructose et la prévalence de l’obésité. De plus, le fructose semble diminuer la sensation de satiété (ne plus avoir faim), ce qui aggraverait son effet négatif sur la prise de poids.
Pour aggraver son cas, des études chez les rongeurs et les singes ont montré qu’une alimentation riche en fructose entraîne une prise de poids, du diabète, un excès de cholestérol et de triglycérides dans le sang et l’apparition d‘un syndrome de type foie gras. Ainsi, l’excès de fructose dans l’alimentation pourrait augmenter le risque d’accidents cardiovasculaires.
Selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), les effets délétères du fructose commencent à se manifester à partir de 50 g par jour (soit 5 cuillerées à soupe de sirop d’agave).
Il est donc préférable pour les personnes diabétiques de s’abstenir de consommer du sirop d’agave.
Sources
Le fructose. Etat des lieux du Fonds français pour l’alimentation et la santé, juin 2014
Le fructose, un additif problématique. Un article du CNRS, novembre 2015
Les recommandations de l’ANSES sur les apports journaliers en sucres, décembre 2016
Le sirop d’agave est riche en inuline, une substance qui est transformée en fructose et en glucose par un procédé chimique ou par fermentation. Selon sa provenance et la manière dont le jus est traité, le sirop d’agave contient des proportions variables de glucose et de fructose, le sucre des fruits. En règle générale, il est considérablement plus riche en fructose qu’en glucose (avec 50 à 90 % de fructose, il est à peu près aussi riche en fructose que le miel).
Dans sa composition, le sirop d’agave est similaire aux sirops de maïs ou de glucose-fructose qui sont devenus extrêmement fréquents dans les aliments industriels, pour leur pouvoir sucrant, mais également pour leur aptitude à éviter le dessèchement des aliments.
Il y a quelques années, le fructose a fait l’objet d’un engouement dans le monde de la nutrition, en particulier chez les sportifs. En effet, l’ingestion de fructose augmente moins brutalement la glycémie (le taux de sucre dans le sang) que le sucre blanc. Du coup, il semblait un bon candidat pour une source d’énergie plus durable pour l’effort physique.
Malheureusement, des études épidémiologiques ont clairement montré un lien entre la consommation de boissons riches en fructose et la prévalence de l’obésité. De plus, le fructose semble diminuer la sensation de satiété (ne plus avoir faim), ce qui aggraverait son effet négatif sur la prise de poids.
Pour aggraver son cas, des études chez les rongeurs et les singes ont montré qu’une alimentation riche en fructose entraîne une prise de poids, du diabète, un excès de cholestérol et de triglycérides dans le sang et l’apparition d‘un syndrome de type foie gras. Ainsi, l’excès de fructose dans l’alimentation pourrait augmenter le risque d’accidents cardiovasculaires.
Selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), les effets délétères du fructose commencent à se manifester à partir de 50 g par jour (soit 5 cuillerées à soupe de sirop d’agave).
Il est donc préférable pour les personnes diabétiques de s’abstenir de consommer du sirop d’agave.
Sources
Le fructose. Etat des lieux du Fonds français pour l’alimentation et la santé, juin 2014
Le fructose, un additif problématique. Un article du CNRS, novembre 2015
Les recommandations de l’ANSES sur les apports journaliers en sucres, décembre 2016
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.