À l’inverse des muscles de nos membres ou de notre visage, les fibres musculaires de notre intestin ne peuvent pas être commandées de manière consciente. Leurs contractions sont réglées par une partie de notre système nerveux qui est autonome et qui réagit en fonction de la nature et de la consistance de nos aliments, mais aussi selon d’autres facteurs comme nos émotions, notre état hormonal, nos prédispositions familiales ou nos habitudes de vie.
Pour visualiser les contractions de l’intestin, imaginez une succession de vagues qui se propagent le long de l’intestin, à un rythme plus ou moins rapide selon qu’il s’agit de l’intestin grêle ou du côlon. Ces contractions ne se contentent pas de faire avancer les restes de notre repas, elles s’occupent également de les brasser et de nettoyer l’intestin.
Lorsque le contenu de l’estomac atteint l’intestin grêle, tout se passe assez vite. On estime qu’en deux heures (davantage si le repas a été gras), les aliments auront voyagé tout au long des 5 à 7 mètres de l’intestin grêle. Tout ce qui peut être digéré et absorbé à ce niveau l’aura été. Mais cette partie de l’intestin ne s’active pas seulement pendant la digestion. Environ une heure après s’être vidé dans le côlon et pour peu que nous n’ayons rien grignoté entretemps, il enclenche son programme nettoyage. L’estomac vide les liquides et sécrétions qu’il peut contenir et l’intestin grêle lance une vague de contractions puissantes en succession rapide : ce sont les borborygmes qui vous embarrassent au milieu d’une réunion en fin de matinée !
Ces bruits de tuyaux ne proviennent pas de l’estomac, comme on le dit couramment, mais de l’intestin grêle qui se nettoie. Les médecins appellent ce nettoyage le « complexe moteur migrant ». Il n’y a rien à faire lorsque cela arrive, sinon se dire que tout va bien. Si vous craignez ce vacarme en pleine réunion, mangez un en-cas avant d’y aller (mais attention aux effets néfastes du grignotage !).
Sources
« Motricité digestive », un dossier de la Société nationale française de gastro-entérologie
Pour visualiser les contractions de l’intestin, imaginez une succession de vagues qui se propagent le long de l’intestin, à un rythme plus ou moins rapide selon qu’il s’agit de l’intestin grêle ou du côlon. Ces contractions ne se contentent pas de faire avancer les restes de notre repas, elles s’occupent également de les brasser et de nettoyer l’intestin.
Lorsque le contenu de l’estomac atteint l’intestin grêle, tout se passe assez vite. On estime qu’en deux heures (davantage si le repas a été gras), les aliments auront voyagé tout au long des 5 à 7 mètres de l’intestin grêle. Tout ce qui peut être digéré et absorbé à ce niveau l’aura été. Mais cette partie de l’intestin ne s’active pas seulement pendant la digestion. Environ une heure après s’être vidé dans le côlon et pour peu que nous n’ayons rien grignoté entretemps, il enclenche son programme nettoyage. L’estomac vide les liquides et sécrétions qu’il peut contenir et l’intestin grêle lance une vague de contractions puissantes en succession rapide : ce sont les borborygmes qui vous embarrassent au milieu d’une réunion en fin de matinée !
Ces bruits de tuyaux ne proviennent pas de l’estomac, comme on le dit couramment, mais de l’intestin grêle qui se nettoie. Les médecins appellent ce nettoyage le « complexe moteur migrant ». Il n’y a rien à faire lorsque cela arrive, sinon se dire que tout va bien. Si vous craignez ce vacarme en pleine réunion, mangez un en-cas avant d’y aller (mais attention aux effets néfastes du grignotage !).
Sources
« Motricité digestive », un dossier de la Société nationale française de gastro-entérologie
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.