Les infections par papillomavirus (HPV) sont très fréquentes. L’évolution de ces infections varie selon les personnes. Après la contamination, le plus souvent, les papillomavirus sont éliminés par le système immunitaire en quelques mois.
Parfois, le système immunitaire n’y parvient pas et l’infection s’installe pour de nombreuses années, voire pour toute la vie, provoquant parfois des verrues génitales ou anales (parfois appelées condylomes ou « crêtes de coq »), parfois des lésions de dysplasie du col de l’utérus qui peuvent évoluer en cancer, parfois les deux.
Lorsque le frottis cervico-utérin révèle des lésions du col de l’utérus (« dysplasie »), il est nécessaire de les retirer pour éviter qu’elles évoluent en cancer. Cette intervention est généralement effectuée au cabinet du gynécologue (pour les verrues, un proctologue ou un dermatologue) ou lors d’une hospitalisation de jour. Elle nécessite au plus une anesthésie locale et se fait en utilisant un colposcope, une sorte de microscope qui permet de voir le col avec un certain grossissement.
Selon la taille de la lésion et sa préférence, le médecin va utiliser diverses techniques pour détruire la lésion (et un peu de tissu sain autour) :
- la cryothérapie : l’application de froid brûle la lésion (les verrues génitales sont traitées de cette façon) ;
- l’électrochirurgie (ou bistouri électrique) : un courant électrique est appliqué sur la lésion pour la détruire ou l’enlever (également utilisée contre les verrues) ;
- la chirurgie au laser : un rayon lumineux fortement chargé en énergie agit comme un scalpel (plus rarement utilisé contre les verrues) ;
- la conisation : cette technique consiste à enlever la lésion (ou la tumeur si elle est petite) en prélevant un fragment de col de l’utérus en forme de cône. La conisation est préférée aux autres techniques lorsque la lésion est un peu étendue.
Sources
Les recommandations de la Haute autorité de santé sur le traitement des lésions dues aux HPV, 2002.
Parfois, le système immunitaire n’y parvient pas et l’infection s’installe pour de nombreuses années, voire pour toute la vie, provoquant parfois des verrues génitales ou anales (parfois appelées condylomes ou « crêtes de coq »), parfois des lésions de dysplasie du col de l’utérus qui peuvent évoluer en cancer, parfois les deux.
Lorsque le frottis cervico-utérin révèle des lésions du col de l’utérus (« dysplasie »), il est nécessaire de les retirer pour éviter qu’elles évoluent en cancer. Cette intervention est généralement effectuée au cabinet du gynécologue (pour les verrues, un proctologue ou un dermatologue) ou lors d’une hospitalisation de jour. Elle nécessite au plus une anesthésie locale et se fait en utilisant un colposcope, une sorte de microscope qui permet de voir le col avec un certain grossissement.
Selon la taille de la lésion et sa préférence, le médecin va utiliser diverses techniques pour détruire la lésion (et un peu de tissu sain autour) :
- la cryothérapie : l’application de froid brûle la lésion (les verrues génitales sont traitées de cette façon) ;
- l’électrochirurgie (ou bistouri électrique) : un courant électrique est appliqué sur la lésion pour la détruire ou l’enlever (également utilisée contre les verrues) ;
- la chirurgie au laser : un rayon lumineux fortement chargé en énergie agit comme un scalpel (plus rarement utilisé contre les verrues) ;
- la conisation : cette technique consiste à enlever la lésion (ou la tumeur si elle est petite) en prélevant un fragment de col de l’utérus en forme de cône. La conisation est préférée aux autres techniques lorsque la lésion est un peu étendue.
Sources
Les recommandations de la Haute autorité de santé sur le traitement des lésions dues aux HPV, 2002.
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.