De nombreuses études se sont penchées sur l’effet des compagnons domestiques sur la santé humaine. Globalement, avoir un chien ou un chat apporte des bénéfices, en particulier en terme de santé cardiovasculaire et de contrôle du poids. Mais ces études montrent plutôt un effet positif des chiens. En effet, parce qu’ils exigent qu’on les sorte matin et soir, ils représentent une bonne façon de lutter contre la sédentarité.
Une étude publiée en 2009 et portant sur 4435 personnes (âge moyen 47 ans) a montré que le fait de posséder un chat était associé à un risque diminué d’infarctus du myocarde (37 % d’infarctus en moins comparé aux personnes sans animal domestique) et de décès par accident cardiaque (26 % de moins).
Cependant, une étude de 2012 a mis en avant que les propriétaires de chats (âgés de plus de 65 ans, dont nettement plus âgés que dans l’étude précédente) avaient davantage tendance à l’embonpoint, à l’hypertension artérielle et a une moins bonne santé en général.
En 2016, une nouvelle étude sur 3964 adultes de plus de 50 ans en bonne santé a montré que posséder un chat, plus qu’un chien, réduit le risque de décès du fait d’un accident cardiovasculaire (réduction de 38 % du risque), en particulier d’un AVC (réduction de 78 % du risque).
Aucune étude n’a porté sur le ronronnement en particulier. Des informations fantaisistes circulent sur le pouvoir bénéfique de la fréquence des ronronnements, elles ne sont absolument pas prouvées.
Sources
L’étude de 2009 sur le risque d’infarctus
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3317329/
L’étude de 2012 sur la santé des propriétaires âgés
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23221913
L’étude de 2016 sur le risque de décès par accident cardiovasculaire
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27174431
Une synthèse sur les liens entre avoir un animal domestique et la santé cardiovasculaire, American Heart Association, 2013
https://www.ahajournals.org/doi/full/10.1161/CIR.0b013e31829201e1?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori%3Arid%3Acrossref.org&rfr_dat=cr_pub%3Dpubmed
Une étude publiée en 2009 et portant sur 4435 personnes (âge moyen 47 ans) a montré que le fait de posséder un chat était associé à un risque diminué d’infarctus du myocarde (37 % d’infarctus en moins comparé aux personnes sans animal domestique) et de décès par accident cardiaque (26 % de moins).
Cependant, une étude de 2012 a mis en avant que les propriétaires de chats (âgés de plus de 65 ans, dont nettement plus âgés que dans l’étude précédente) avaient davantage tendance à l’embonpoint, à l’hypertension artérielle et a une moins bonne santé en général.
En 2016, une nouvelle étude sur 3964 adultes de plus de 50 ans en bonne santé a montré que posséder un chat, plus qu’un chien, réduit le risque de décès du fait d’un accident cardiovasculaire (réduction de 38 % du risque), en particulier d’un AVC (réduction de 78 % du risque).
Aucune étude n’a porté sur le ronronnement en particulier. Des informations fantaisistes circulent sur le pouvoir bénéfique de la fréquence des ronronnements, elles ne sont absolument pas prouvées.
Sources
L’étude de 2009 sur le risque d’infarctus
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3317329/
L’étude de 2012 sur la santé des propriétaires âgés
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23221913
L’étude de 2016 sur le risque de décès par accident cardiovasculaire
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27174431
Une synthèse sur les liens entre avoir un animal domestique et la santé cardiovasculaire, American Heart Association, 2013
https://www.ahajournals.org/doi/full/10.1161/CIR.0b013e31829201e1?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori%3Arid%3Acrossref.org&rfr_dat=cr_pub%3Dpubmed
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.