Traditionnellement, les aliments amers sont réputés pour être « apéritifs », c’est-à-dire ouvrir l’appétit. Pamplemousse, endive, chicorée, pissenlit ou roquette sont des exemples de ces aliments amers.
Mais au-delà de l’univers des aliments, on retrouve cette qualité apéritive dans celui des plantes médicinales. La liste des plantes reconnues comme apéritives (également appelées « orexigènes ») est longue et ce sont essentiellement des plantes amères :
- la gentiane jaune (Gentiana lutea) ;
- le houblon (Humulus lupulus) ;
- le fenugrec (Trigonella fœnum-græcum) ;
- les baies d’églantier (cynorrhodon, Rosa canina) ;
- le fenouil (Fœniculum vulgare) ;
- l’absinthe (Artemisia absinthium) ;
- l’angélique (Angelica archangelica) ;
- le quinquina rouge (Cinchona pubescens) ;
- la matricaire (camomille sauvage, Matricaria chamomilla) ;
- le chardon béni (Centaurea benedicta).
Il ne vous aura pas échappé que plusieurs de ces plantes sont utilisées pour préparer des boissons alcoolisées destinées à être bues en apéritif. En effet, leur caractère amer stimule, par voie réflexe, l’activité de l’estomac, créant ainsi une sensation de faim.
Comme les boissons alcoolisées ne sont pas sans toxicité, il est possible de préparer des tisanes apéritives avec ces plantes pour avoir les bénéfices apéritifs sans les inconvénients de l’alcool. Attention, chez les femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi que chez les enfants de moins de 6 ans (voire 18 ans pour la gentiane jaune), pas de tisanes sans l’avis d’un professionnel qualifié.
Sources