Il y a pâte à tartiner et pâte à tartiner… Leur composition varie considérablement selon le produit. Certaines ne contiennent que des noisettes, du cacao, du sucre, éventuellement un émulsifiant naturel comme la lécithine. D’autres sont enrichies en lait écrémé en poudre, voire en matières grasses végétales comme la désormais très controversée huile de palme.
Le défaut de ces pâtes à tartiner est essentiellement leur richesse en calories, souvent plus de 500 kcal pour 100 grammes. De plus, elles peuvent contenir jusqu’à 50 % de sucre raffiné (saccharose) et 30 à 40 % de matières grasses.
La consommation excessive de sucres raffinés expose à l’apparition de diabète de type 2 et d’excès des triglycérides sanguins. La consommation excessive de matières grasses végétales (celles présentes dans ces pâtes) expose au surpoids et à toutes les maladies qui en découlent : diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, cancers, etc.
Il est néanmoins possible d’apprécier les pâtes à tartiner à la noisette et au cacao, à condition de respecter deux règles :
- en consommer peu : une fine couche sur une tartine le matin reste raisonnable, une consommation à la petite cuillère n’est pas une bonne idée ;
- choisir une pâte à tartiner qui ne contient pas de matières grasses autres que celles présentes dans les noisettes, en particulier éviter celles qui contiennent des huiles rajoutées, par exemple de tournesol, de colza ou de palme.
Pour toutes ces raisons, mieux vaut être vigilant sur la composition de ces pâtes et les consommer avec parcimonie.
Sources
Les données nutritionnelles moyennes de ces pâtes, CIQUAL, Anses
La méta-analyse de 2015 qui montre l’impact de l’huile de palme sur les taux de cholestérol
Attention
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