La noix de cajou est le fruit d’un arbre tropical, l’anacardier (ou pommier-cajou, Anacardium occidentale). C’est une amande qui est contenue dans une coque, surmontée d’un fruit charnu, la pomme-cajou. L’anacardier sécrète une substance irritante, l’urushiol (ou une substance proche de l’urushiol, les avis divergent), qui provoque de graves réactions allergiques (en particulier à partir de la deuxième exposition) chez environ 85 % des personnes. De ce fait, les ouvriers agricoles qui travaillent à la culture de l’anacardier doivent se protéger les mains pour ne pas développer de réactions allergiques de la peau.
De plus, lorsqu’on casse la coque pour extraire l’amande, des substances acides (les acides anacardiques) contenues entre la coque et l’amande sont libérées. Elles sont également irritantes.
Enfin, les personnes qui manipulent l’huile extraite des coques de noix de cajou souffrent de rougeurs et de gonflements de la peau, voire d’ulcères sur les zones exposées à l’huile. Cette huile est riche en composés phénoliques irritants (et polluants). Les industriels explorent des usages pour l’huile de coque de noix de cajou dans le domaine de la lubrification, de la chimie industrielle ou comme insecticide, mais son impact environnemental semble être un problème.
Aucune donnée scientifique ne justifie l’usage de l’huile de coque de noix de cajou. Elle constitue même un problème de santé professionnelle dans les pays qui cultivent la noix de cajou. Des cas d’intoxication ont été rapportés et sa toxicité chez le rat a été clairement établie.
Sources
Un témoignage sur la culture et la préparation des noix de cajou
Une étude sur la toxicité de l’huile de coque de noix de cajou chez le rat, 2016
Un cas de lésions chez une personne ayant utilisé l’huile de coque de noix de cajou, 2016
De plus, lorsqu’on casse la coque pour extraire l’amande, des substances acides (les acides anacardiques) contenues entre la coque et l’amande sont libérées. Elles sont également irritantes.
Enfin, les personnes qui manipulent l’huile extraite des coques de noix de cajou souffrent de rougeurs et de gonflements de la peau, voire d’ulcères sur les zones exposées à l’huile. Cette huile est riche en composés phénoliques irritants (et polluants). Les industriels explorent des usages pour l’huile de coque de noix de cajou dans le domaine de la lubrification, de la chimie industrielle ou comme insecticide, mais son impact environnemental semble être un problème.
Aucune donnée scientifique ne justifie l’usage de l’huile de coque de noix de cajou. Elle constitue même un problème de santé professionnelle dans les pays qui cultivent la noix de cajou. Des cas d’intoxication ont été rapportés et sa toxicité chez le rat a été clairement établie.
Sources
Un témoignage sur la culture et la préparation des noix de cajou
Une étude sur la toxicité de l’huile de coque de noix de cajou chez le rat, 2016
Un cas de lésions chez une personne ayant utilisé l’huile de coque de noix de cajou, 2016
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.