En 2018, les médias ont relayé une étude clinique faite sur ce qu’ils ont nommé le « yoga facial ». En fait, on devrait plutôt parler de gymnastique faciale : une série de 32 exercices du visage à réaliser tous les jours pendant une demi-heure, visant à augmenter le volume des muscles de la face et réalisant ainsi une sorte de lifting « de l’intérieur ». Parmi les exercices, ouvrir grand la bouche pour former un O, sourire sans montrer ses dents, sourire intensément, se masser les joues, etc.
Dans cette étude de l'université Northwestern à Chicago, dont les résultats ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA Dermatology), 27 femmes âgées de 40 à 65 ans ont été sélectionnées pour la présence de rides dues à l’exposition solaire et une atrophie modérée du visage. Ces femmes ont appris les exercices au cours de deux séances de 90 minutes chacune. Seules 16 femmes sont allées au bout de l’étude.
Au bout de 8 semaines d’exercices quotidiens puis 12 semaines d’exercices un jour sur deux, des dermatologues indépendants ont estimé l’âge des 16 participantes sur des photographies réalisées avant et après 20 semaines (chaque dermatologue ne voyant qu’une photo, soit avant, soit après).
Dans ces conditions, la pratique de ces exercices faciaux a significativement diminué l’âge des participantes tel que perçu par les dermatologues indépendants : de 50,8 ans à 48,1 ans en moyenne, soit une réduction moyenne de 2,7 ans (donc assez modeste). Par ailleurs, les participantes ont exprimé leur satisfaction concernant les résultats obtenus, en particulier elles ont signalé avoir « les joues plus pleines ».
Cette étude est tout à fait préliminaire et doit être menée avec un plus grand nombre de participantes pour pouvoir véritablement dire que cette série d’exercices exerce véritablement un effet sur l’aspect du visage. Deux études plus anciennes avaient, elles, échoué à montrer un effet positif d’exercices du visage.
Sources
L’étude publiée dans la revue JAMA Dermatology, 2018
Les études qui ont échoué à montrer un effet d’exercices du visage, 2013 et 2014
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24296342
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24327764
Dans cette étude de l'université Northwestern à Chicago, dont les résultats ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA Dermatology), 27 femmes âgées de 40 à 65 ans ont été sélectionnées pour la présence de rides dues à l’exposition solaire et une atrophie modérée du visage. Ces femmes ont appris les exercices au cours de deux séances de 90 minutes chacune. Seules 16 femmes sont allées au bout de l’étude.
Au bout de 8 semaines d’exercices quotidiens puis 12 semaines d’exercices un jour sur deux, des dermatologues indépendants ont estimé l’âge des 16 participantes sur des photographies réalisées avant et après 20 semaines (chaque dermatologue ne voyant qu’une photo, soit avant, soit après).
Dans ces conditions, la pratique de ces exercices faciaux a significativement diminué l’âge des participantes tel que perçu par les dermatologues indépendants : de 50,8 ans à 48,1 ans en moyenne, soit une réduction moyenne de 2,7 ans (donc assez modeste). Par ailleurs, les participantes ont exprimé leur satisfaction concernant les résultats obtenus, en particulier elles ont signalé avoir « les joues plus pleines ».
Cette étude est tout à fait préliminaire et doit être menée avec un plus grand nombre de participantes pour pouvoir véritablement dire que cette série d’exercices exerce véritablement un effet sur l’aspect du visage. Deux études plus anciennes avaient, elles, échoué à montrer un effet positif d’exercices du visage.
Sources
L’étude publiée dans la revue JAMA Dermatology, 2018
Les études qui ont échoué à montrer un effet d’exercices du visage, 2013 et 2014
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24296342
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24327764
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.