Oui, pour réduire l’apport en sucre dans leur alimentation.

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Selon les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS), les produits sucrés (dont font partie les confiseries) sont à limiter chez l’enfant pour prévenir le surpoids et les caries, mais également pour réduire l’envie de sucre (le « goût du sucré ») qui les amène à consommer trop d’aliments sucrés. Pour le PNNS, leur consommation doit rester occasionnelle et en quantité modeste.
En juin 2019, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a émis une alerte s’inquiétant de la consommation excessive de produits sucrés chez les 4 – 17 ans.

L’Agence a notamment mis l’accent sur deux sources de sucre à surveiller en priorité : les boissons sucrées (dont font partie les jus de fruits, même fraîchement pressés !) et les pâtisseries, biscuits et gâteaux, fréquemment proposés au moment du goûter. Selon l’Anses, la consommation de jus de fruits par les enfants ne devrait pas excéder un verre par jour, en préférant les jus maison aux jus industriels. Au goûter, les biscuits et gâteaux devraient être systématiquement remplacés par des produits laitiers et des fruits.
L’Anses attire également l’attention sur la nécessité, pour les industriels, de réduire les sucres ajoutés présents dans de nombreux produits et souligne l’intérêt des préparations faites maison qui permettent de mieux prendre conscience des apports en sucres et de les contrôler.
Dans ce contexte, on ne peut que déconseiller la consommation de bonbons, quels qu’ils soient.

Par ailleurs, les médias se sont faits le relais des inquiétudes des parents au sujet de la présence, dans les bonbons comme dans d’autres aliments industriels, de l’additif E171 (dioxyde de titane), des nanoparticules soupçonnées d’être cancérigènes et de perturber le système immunitaire. Suite à cette polémique, certains industriels de la confiserie ont décidé de retirer cet additif de leurs produits. Cette mesure devrait d’étendre progressivement à tous les aliments en contenant.

Mise à jour : à compter du 1er janvier 2020, le dioxyde de titane est interdit dans les denrées alimentaires pour une durée d’un an. 
 
Sources
Les recommandations du PNNS pour les enfants
L’alerte de l’Anses sur l’excès de sucre dans l’alimentation des enfants
L’avis de l’Anses sur le dioxyde de titane
L’annonce de l’interdication du dioxyde de titane dans les denrées alimentaires, Ministère des Affaires sociales, 2019
Attention Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.

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