Le bronzage artificiel n’a pas le même effet protecteur que le bronzage naturel : il ne s’accompagne pas d’un épaississement de la peau : la peau se colore, mais elle reste fine et tout aussi sensible aux effets nocifs des UV du soleil. Le bronzage artificiel peut même procurer un faux sentiment de sécurité, incitant à ne plus respecter les principes de prévention solaire adéquats alors que la peau est aussi fragile que si elle était blanche.
Rappelons également que l'exposition artificielle aux UV ne contribue pas, ou très peu, à la production de vitamine D. Cette vitamine, nécessaire à la fixation du calcium sur les os, est produite par l'organisme à partir d'expositions aux UVB. Or les lampes de bronzage artificiel émettent une faible quantité d'UVB. C'est pourquoi l'exposition aux UV artificiels ne permet pas d'augmenter son taux de vitamine D.
Les UV artificiels dispensés par les appareils de bronzage sont reconnus comme cancérigènes depuis 2009. Ces UV sont essentiellement constitués de rayonnements UVA qui pénètrent facilement la peau et induisent des lésions des cellules de la peau difficiles à réparer. Le risque de développer un cancer de la peau (mélanome) est augmenté de 60 % pour les personnes ayant effectué une première exposition aux UV artificiels avant l’âge de 30 ans.
Même occasionnelle, toute exposition aux UV artificiels peut entraîner un cancer de la peau.
Les études disponibles ne permettent pas d'identifier une fréquence de séances UV en-dessous de laquelle le risque de cancer ne serait pas augmenté. Plusieurs études ont même montré une élévation de ce risque chez les personnes faisant une séance moins d'une fois par mois ! Une séance de 15 minutes dans une cabine de bronzage correspond à une exposition de même durée sur une plage des Caraïbes, sans protection solaire…
Pour toutes ces raisons, en 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a demandé l’interdiction des cabines UV en France.
Sources
« Bronzage artificiel : combattre les idées reçues », Institut national du cancer, 2017.
« Les dangers du bronzage artificiel », ANSES, 2018.
Rappelons également que l'exposition artificielle aux UV ne contribue pas, ou très peu, à la production de vitamine D. Cette vitamine, nécessaire à la fixation du calcium sur les os, est produite par l'organisme à partir d'expositions aux UVB. Or les lampes de bronzage artificiel émettent une faible quantité d'UVB. C'est pourquoi l'exposition aux UV artificiels ne permet pas d'augmenter son taux de vitamine D.
Les UV artificiels dispensés par les appareils de bronzage sont reconnus comme cancérigènes depuis 2009. Ces UV sont essentiellement constitués de rayonnements UVA qui pénètrent facilement la peau et induisent des lésions des cellules de la peau difficiles à réparer. Le risque de développer un cancer de la peau (mélanome) est augmenté de 60 % pour les personnes ayant effectué une première exposition aux UV artificiels avant l’âge de 30 ans.
Même occasionnelle, toute exposition aux UV artificiels peut entraîner un cancer de la peau.
Les études disponibles ne permettent pas d'identifier une fréquence de séances UV en-dessous de laquelle le risque de cancer ne serait pas augmenté. Plusieurs études ont même montré une élévation de ce risque chez les personnes faisant une séance moins d'une fois par mois ! Une séance de 15 minutes dans une cabine de bronzage correspond à une exposition de même durée sur une plage des Caraïbes, sans protection solaire…
Pour toutes ces raisons, en 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a demandé l’interdiction des cabines UV en France.
Sources
« Bronzage artificiel : combattre les idées reçues », Institut national du cancer, 2017.
« Les dangers du bronzage artificiel », ANSES, 2018.
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.