La poudre d’huîtres (souvent des huîtres de la variété portugaise) est vendue comme complément alimentaire destiné aux sportifs, aux personnes en convalescence ou surmenées ou à celles qui abordent la ménopause, par exemple, du fait de sa richesse supposée en sels minéraux et oligo-éléments. Elle s’utilise en cures, en général d’un mois.
Les huîtres sont effectivement un aliment riche en éléments qui sont indispensables à notre organisme : protéines (9 g pour 100 g de chair d’huître fraîche), calcium (93 mg/100 g), magnésium (92 mg/100 g), potassium (175 mg/100 g), ), iode (100 microgrammes/100 g), sélénium (23 microgrammes/100 g), zinc (23 mg/100 g), vitamine B9 et B12, etc. Néanmoins, elles sont très salées (0,6 g de sodium pour 100 g). Pour information, la chair d’une huître moyenne (calibre N°3) pèse entre 66 et 85 grammes.
La poudre d’huîtres concentre ces nutriments, ce qui est une bonne chose, mais elle concentre également le sel et, selon les conditions de culture des huîtres, des polluants comme, par exemple, les métaux lourds. Il ne faut pas oublier que les huîtres, comme les moules, se nourrissent en filtrant l’eau de mer ce qui peut les transformer en réservoirs de polluants.
Donc la poudre d’huîtres comme source de sels minéraux et d’oligo-éléments, pourquoi pas, mais à condition d’être certain de sa provenance et de l’absence de polluants. Attention, sa forte concentration en iode la contre-indique chez les personnes qui souffrent de troubles de la thyroïde (et, bien sûr, chez celles qui sont allergiques à l’iode). De plus, chez les personnes qui surveillent leur consommation de sel (hypertension artérielle, troubles rénaux, par exemple), l’apport de sodium qu’elles représentent doit être pris en compte.
Donc la poudre d’huîtres, pourquoi pas, mais avouez que c’est quand même moins festif qu’une belle douzaine de Fines de claire dégustées avec un bon pain de seigle… Mieux qu’une triste gélule de complément alimentaire, une alimentation équilibrée et diversifiée à base de produits frais et naturels !
Sources
Table CIQUAL de composition des aliments
Les huîtres sont effectivement un aliment riche en éléments qui sont indispensables à notre organisme : protéines (9 g pour 100 g de chair d’huître fraîche), calcium (93 mg/100 g), magnésium (92 mg/100 g), potassium (175 mg/100 g), ), iode (100 microgrammes/100 g), sélénium (23 microgrammes/100 g), zinc (23 mg/100 g), vitamine B9 et B12, etc. Néanmoins, elles sont très salées (0,6 g de sodium pour 100 g). Pour information, la chair d’une huître moyenne (calibre N°3) pèse entre 66 et 85 grammes.
La poudre d’huîtres concentre ces nutriments, ce qui est une bonne chose, mais elle concentre également le sel et, selon les conditions de culture des huîtres, des polluants comme, par exemple, les métaux lourds. Il ne faut pas oublier que les huîtres, comme les moules, se nourrissent en filtrant l’eau de mer ce qui peut les transformer en réservoirs de polluants.
Donc la poudre d’huîtres comme source de sels minéraux et d’oligo-éléments, pourquoi pas, mais à condition d’être certain de sa provenance et de l’absence de polluants. Attention, sa forte concentration en iode la contre-indique chez les personnes qui souffrent de troubles de la thyroïde (et, bien sûr, chez celles qui sont allergiques à l’iode). De plus, chez les personnes qui surveillent leur consommation de sel (hypertension artérielle, troubles rénaux, par exemple), l’apport de sodium qu’elles représentent doit être pris en compte.
Donc la poudre d’huîtres, pourquoi pas, mais avouez que c’est quand même moins festif qu’une belle douzaine de Fines de claire dégustées avec un bon pain de seigle… Mieux qu’une triste gélule de complément alimentaire, une alimentation équilibrée et diversifiée à base de produits frais et naturels !
Sources
Table CIQUAL de composition des aliments
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.