Seulement en cas de maladie cardiaque ou rénale.

Partager cet article
En phytothérapie, on utilise les baies, les feuilles de printemps et les bourgeons de cassis (Ribes nigrum) pour traiter les manifestations de l’insuffisance veineuse (jambes lourdes), des hémorroïdes et de la fragilité des capillaires (ecchymoses). On les utilise également pour soulager les douleurs liées à l’arthrose (rhumatismes) et pour augmenter le volume des urines lors d’une infection urinaire.
En 2010, l’Agence européenne du médicament (EMA) a reconnu l’usage traditionnel du cassis « pour soulager les douleurs articulaires mineures » et « pour augmenter la quantité d’urines produites dans le cadre d’affections urinaires mineures ». Dans la fiche de l’EMA sur cette plante, les seules contre-indications à l’usage du cassis sont :
  • une maladie cardiaque ou rénale sévère nécessitant de réduire la quantité de liquides bue chaque jour ;
  • une allergie au cassis.
L’EMA conseille de limiter son utilisation à une durée maximale de quatre semaines.
Le cassis est une plante diurétique. Chez les personnes qui souffrent d’hypertension artérielle et qui prennent des médicaments diurétiques, son effet pourrait théoriquement s’ajouter à celui des diurétiques et déséquilibrer le traitement. Lors de prise de cassis, l’EMA recommande de boire plus de liquides que d’habitude pour compenser l’effet diurétique (à condition, de nouveau, d’avoir des reins en bonne santé).
 
Sources
La fiche monographique de l’Agence européenne du médicament sur le cassis
Attention Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.

Une réponse gratuite en 48h Notre expert vous répond

Je pose ma question

Les plus lus sur Intox Détox