Les effets du pamplemousse (entier, jus ou en extraits) sur le poids ont été évalués dans deux petites études cliniques qui se contredisent.
Tout d’abord, rappelons que l’intérêt des chercheurs pour le pamplemousse vient du fait que deux substances présentes dans son jus (la naringine et la naringénine) ont montré un effet réducteur de la prise de poids chez des rats rendus artificiellement diabétiques.
Malheureusement, lorsque ces chercheurs ont voulu tester l’effet du pamplemousse chez l’homme, ils se sont heurtés au fait que les doses utilisées chez le rat ne sont pas reproductibles chez l’homme à moins de gaver les participants de pamplemousse.
En 2006, une étude menée sur 91 personnes obèses pendant 12 semaines a montré que les personnes ayant consommé un demi pamplemousse 3 fois par jour avaient perdu 1,6 kg, celles ayant bu 237 ml de jus de pamplemousse chaque jour 1,5 kg, alors que le groupe placebo avait perdu 0,3 kg. Quoique significatifs, ces résultats sont très modestes chez des personnes obèses (entre 1 et 2 % du poids de base).
En 2012, une autre étude a porté sur 74 personnes en surpoids. L’ajout d’un demi pamplemousse à chaque repas pendant 6 semaines n’a pas permis une perte de poids significativement supérieure à celle du groupe placebo (une perte moyenne de 0,6 kg dans les deux groupes).
Donc les données sont insuffisantes pour dire que le pamplemousse fait maigrir et rien ne semble indiquer un effet autre que modeste. Attention, le pamplemousse et son jus sont à l’origine de très nombreuses interactions avec les médicaments. Avant d’en consommer et lorsqu’on prend des médicaments, mieux vaut demander conseil à son pharmacien ou son médecin.
Sources
Une synthèse sur la naringine et la naringénine
L’étude de 2006
L’étude de 2012
La mise au point de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) sur les interactions médicamenteuses avec le pamplemousse
Tout d’abord, rappelons que l’intérêt des chercheurs pour le pamplemousse vient du fait que deux substances présentes dans son jus (la naringine et la naringénine) ont montré un effet réducteur de la prise de poids chez des rats rendus artificiellement diabétiques.
Malheureusement, lorsque ces chercheurs ont voulu tester l’effet du pamplemousse chez l’homme, ils se sont heurtés au fait que les doses utilisées chez le rat ne sont pas reproductibles chez l’homme à moins de gaver les participants de pamplemousse.
En 2006, une étude menée sur 91 personnes obèses pendant 12 semaines a montré que les personnes ayant consommé un demi pamplemousse 3 fois par jour avaient perdu 1,6 kg, celles ayant bu 237 ml de jus de pamplemousse chaque jour 1,5 kg, alors que le groupe placebo avait perdu 0,3 kg. Quoique significatifs, ces résultats sont très modestes chez des personnes obèses (entre 1 et 2 % du poids de base).
En 2012, une autre étude a porté sur 74 personnes en surpoids. L’ajout d’un demi pamplemousse à chaque repas pendant 6 semaines n’a pas permis une perte de poids significativement supérieure à celle du groupe placebo (une perte moyenne de 0,6 kg dans les deux groupes).
Donc les données sont insuffisantes pour dire que le pamplemousse fait maigrir et rien ne semble indiquer un effet autre que modeste. Attention, le pamplemousse et son jus sont à l’origine de très nombreuses interactions avec les médicaments. Avant d’en consommer et lorsqu’on prend des médicaments, mieux vaut demander conseil à son pharmacien ou son médecin.
Sources
Une synthèse sur la naringine et la naringénine
L’étude de 2006
L’étude de 2012
La mise au point de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) sur les interactions médicamenteuses avec le pamplemousse
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.