Récemment, des articles ont vanté le fait de travailler debout pour soulager son dos, ou pour lutter contre la sédentarité au travail et son risque aggravé de maladies cardiovasculaires. Dans certaines entreprises sont apparus des bureaux réglables en hauteur pour pouvoir travailler debout ou assis, avec des sièges permettant même une position mi-assise mi-debout (les « sit-stand »).
À propos des effets du travail debout sur la santé du dos, aucune étude sérieuse n’existe. Les kinésithérapeutes pensent que, si l’effet de la station debout sur la musculature du dos et des abdominaux peut être bénéfique, cette position ne devrait pas être maintenue tout au long de la journée car elle fatigue le bas du dos, les hanches et les articulations des genoux. Les personnes qui travaillent debout à un comptoir peuvent en témoigner.
Par ailleurs, des témoignages de personnes qui ont essayé la position debout plutôt qu’assise mentionnent un effet positif sur la vigilance et la concentration.
Quant aux effets du sit-stand sur le mal de dos, une analyse croisée de plusieurs études, publiée par la Cochrane Library, semble indiquer que disposer d’un bureau réglable ne soulage pas les douleurs musculosquelettiques et ne diminue pas le nombre de jours d’arrêt maladie.
Néanmoins, des recommandations publiées par le British Journal of Sports Medicine en 2015 conseillent de veiller à travailler debout au moins 2 heures par jour, pour arriver à 4 heures avec de l’entrainement, essentiellement pour lutter contre les effets négatifs de la sédentarité. Mais l’analyse de la Cochrane Library montre clairement que disposer d’un bureau réglable ne suffit pas pour parvenir à cet objectif à moins de faire preuve de beaucoup de discipline. La solution ne passera donc pas par le renouvellement de votre mobilier de bureau !
Sources
L’analyse de la Cochrane Library sur les sit-stands en 2016
https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD010912.pub3/abstract
Les recommandations publiées dans le British Journal of Sports Medicine en 2015
https://bjsm.bmj.com/content/early/2015/04/23/bjsports-2015-094618?mod=article_inline
À propos des effets du travail debout sur la santé du dos, aucune étude sérieuse n’existe. Les kinésithérapeutes pensent que, si l’effet de la station debout sur la musculature du dos et des abdominaux peut être bénéfique, cette position ne devrait pas être maintenue tout au long de la journée car elle fatigue le bas du dos, les hanches et les articulations des genoux. Les personnes qui travaillent debout à un comptoir peuvent en témoigner.
Par ailleurs, des témoignages de personnes qui ont essayé la position debout plutôt qu’assise mentionnent un effet positif sur la vigilance et la concentration.
Quant aux effets du sit-stand sur le mal de dos, une analyse croisée de plusieurs études, publiée par la Cochrane Library, semble indiquer que disposer d’un bureau réglable ne soulage pas les douleurs musculosquelettiques et ne diminue pas le nombre de jours d’arrêt maladie.
Néanmoins, des recommandations publiées par le British Journal of Sports Medicine en 2015 conseillent de veiller à travailler debout au moins 2 heures par jour, pour arriver à 4 heures avec de l’entrainement, essentiellement pour lutter contre les effets négatifs de la sédentarité. Mais l’analyse de la Cochrane Library montre clairement que disposer d’un bureau réglable ne suffit pas pour parvenir à cet objectif à moins de faire preuve de beaucoup de discipline. La solution ne passera donc pas par le renouvellement de votre mobilier de bureau !
Sources
L’analyse de la Cochrane Library sur les sit-stands en 2016
https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD010912.pub3/abstract
Les recommandations publiées dans le British Journal of Sports Medicine en 2015
https://bjsm.bmj.com/content/early/2015/04/23/bjsports-2015-094618?mod=article_inline
Attention
Cet article d'actualité rédigé par un auteur scientifique reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à la date de sa publication. Il ne s'agit pas d'une page encyclopédique régulièrement remise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc.